batelage

batelage [ batlaʒ ] n. m.

• 1443; de bateau

1 ♦ Dr. anc. Droit ou salaire payé au batelier.

2 ♦ Service de bateaux assurant la communication des navires avec le rivage ou entre eux.

● batelage nom masculin (ancien français batel, bateau) Service de bateaux assurant la communication des navires entre eux ou avec la terre. Droit payé à un batelier.

I.

⇒BATELAGE¹, subst. masc.

A.— Service de bateaux transportant des personnes ou des marchandises entre des navires ou entre des navires mouillés et la terre. Payer les frais de batelage (Ac. 1835-1932).

— PÊCHE. Faire le batelage. ,,Aller chercher, avec des canots ou des chaloupes, le poisson qui a été pris en mer, et porter aux pêcheurs les ustensiles nécessaires pour continuer la pêche`` (Ac. Compl. 1842; cf. aussi BESCH. 1845, etc.).

B.— P. méton. Droit ou salaire payé à un batelier (cf. Lar. 19^e, etc.).

Rem. Attesté aux sens A et B dans la plupart des dict. gén. du XIX^e et du XX^e siècle.

Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1. 1443 mar. « transport en bateau, chargement ou déchargement d'un navire à l'aide de bateaux » (Chron. du Mont-St-Michel, 224, éd. S. Luce, 1883, t. 2, p. 146 : les fraiz qu'il vous conviendra faire eu dit voyage, tant en batelage pour passe de mer, guides et conduite); 2. 1752 « droit payé à un batelier » (Trév.). Dér. de l'a.fr. batel, bateau¹; suff. -age.

II.

⇒BATELAGE², subst. masc.

A.— Métier, tour de bateleur (cf. Ac. 1798-1932). Cf. batellerie².

B.— Au fig. Bouffonnerie, tromperie :

• ... jusque dans le bluff, je restais un fort en thème; je tiens aujourd'hui mes batelages pour des exercices spirituels et mon insincérité pour la caricature d'une sincérité totale qui me frôlait sans cesse et m'échappait.

SARTRE, Les Mots, 1964, p. 172.

Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du XIX^e et du XX^e siècle.

Prononc. :[].

Étymol. ET HIST. — 1580-92 « tour de bateleur » (MONTAIGNE, liv. II, ch. XII dans GDF. Compl. : Il se ronge de soing et de vigilance, tout cela n'est qu'un bastelage, auquel la famille mesme complotte).

Dér. de bateler²; suff. -age; concurrencé en m. fr. par l'emploi plus fréq. du synon. bastel(l)erie, v. ce mot, et en outre 1541 (CALVIN, Instit., IV, 18 dans GDF.).

STAT. — Fréq. abs. littér. :1.

BBG. — RITTER (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 357.

1. batelage [batlaʒ] n. m.

ÉTYM. 1443; de l'anc. franç. batel. → 1. Bateau.

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1 Service de bateaux assurant la communication des navires avec le rivage ou entre eux. || Des canots, des chaloupes faisaient le batelage entre les bateaux de pêche et la terre.

2 (1752). Droit ou salaire payé à un batelier.

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2. batelage [batlaʒ] n. m.

ÉTYM. 1580, Montaigne; de 2. bateler.

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♦ Rare. Métier, tour de bateleur.

Encyclopédie Universelle. 2012.